• suite de renseignement sur Namie Amuro


    Elle débute en 1992 au sein du groupe d'idoles  Super Monkey's en tant que chanteuse principale, sans grand succès. Après plusieurs changements de noms et de formations du groupe, et quelques rôles dans des séries et émissions TV, Amuro se fait remarquer par le producteur vedette Tetsuya Komuro et quitte le groupe en 1995 pour entamer une carrière en solo, les autres membres continuant sous le nom MAX, toutes avec un grand succès. Amuro devient la star incontestée de la Jpop et un modèle pour les jeunes japonaises, avant une pause en 1998 pour se marier et accoucher, et l'avènement d'autres artistes comme  Ayumi Hamasaki et Hikaru Otada . Après un passage à vide, elle revient au sommet au milieu des années 2000 dans un nouveau style plus R'n'B Son tube de 1997 Can you celebrate? composée par Tetsuya Komuro est une des chansons préférées des Japonais et une des plus jouées dans les karaokés et lors des mariages.
    Enfance
    Née le 20 septembre 1977 à Naha (Okinawa), Namie Amuro n'avait au départ rien qui la prédisposait à devenir chanteuse. Ses parents divorcent alors qu'elle n'a que 3 ans et sa mère doit l'élever, ses frères et sœurs, toute seule. Leur train de vie est plus que modeste et à l'époque, Namie se voyait hôtesse de l'air plus tard. C'est à l'âge de 10 ans que le déclic se fait, Namie découvre Yoshie Hayakasa, la première élève de l'Okinawa Actors School à être devenue célèbre. Pleine d'admiration pour cette dernière, elle décide de suivre ses pas et s'inscrit à cette même Okinawa Actors School. Tous les jours, 2 heures de marche l'attendent pour pouvoir s'y rendre. L'ambition première de Namie était de devenir chanteuse et elle n'entendait rien faire d'autre. La jeune fille réalise tout de même très vite que chanter n'est pas suffisant et qu'il est nécessaire qu'elle apprenne également à danser. A 12 ans, Namie dévoile son talent à tous en gagnant de nombreux concours télévisés et en battant entre autres Minako Ameku jusqu'alors inégalée.
    Débuts 1992-1995
    La carrière de Namie débute véritablement en 1992 lorsque la décision est prise de former un groupe avec les étudiants les plus brillants: Les Super Monkey's, avec Namie Amuro, Minako Ameku, Nanako Takushi, Hisako Arakaki et Anna Makino. Le premier single à sortir sous le label Toshiba EMI est intitulé Koi no cute beat et passe quasiment inaperçu. Afin de sortir de l'anonymat, le groupe s'installe à Tokyo. Au même moment, Anna Makino quitte le groupe pour des raisons personnelles. Fille du directeur de l'Okinawa Actors School, elle y est aujourd'hui professeur. Rino Nakasone la remplace brièvement avant de partir à son tour. Les membres étant réduits au nombre de 4, le groupe prend logiquement le nom de Super Monkey's 4. Deux singles suivent, Dancing junk et Aishite masukatto, malgré les publicités dans lesquelles le groupe apparaît, le succès escompté n'est toujours pas à l'affiche. Pour le 4e single, Paradise train, le groupe change encore de nom et devient Namie Amuro with Super Monkey's, cette dernière ayant de toute manière toujours été le leader. Elle tourne d'ailleurs des petits rôles dans des séries TV, et co-anime même une émission pour enfants, Ponkikies, en duo avec Ranran Suzuki déguisées en lapin sous le nom Sister Rabbits avec un single à la clé. C'est lors de la sortie du 5e single des Super Monkey's que les choses commencent à changer. Hisako Arakaki quitte le groupe alors que Reina Miyauchi et Ritsuko Matsuda l'intègrent. Try me ~ watashi wo shinjite, reprise du titre eurobeat de Lolita, est un vrai succès qui va se placer tout droit dans le top 10. Grâce à ce titre, Namie Amuro et ses copines obtiennent leur ticket d'entrée à la grande émission annuelle Kouhaku Utagussen. Les deux singles eurobeat suivant, Taiyo no season et Stop the music, sortis sous le seul nom Namie Amuro, marquent une étape. Il est à ce moment-là évident que ce qui attend Amuro, c'est une carrière solo. Les quatre autres filles se contentent désormais officiellement de danser à l'arrière.
    Succès 1995-1997
    La véritable carrière solo commence en 1995. Namie est alors contactée par Tetsuya Komuro qui lui propose d'entrer chez le label Avex Trax. Entre temps, les autres membres Minako Ameku (Mina), Nanako Takushi (Nana), Reina Miyauchi et Ritsuko Matsuda (Lina) sont également contactées pour former un nouveau groupe : Musical Active eXperience, alias MAX. Namie Amuro, soutenue par Tetsuya Komuro, devient la nouvelle reine de la pop. Ses singles plutôt orientés dance vont tour à tour se placer en tête des charts. À partir de Chase the chance, le million d'exemplaires vendus est automatiquement dépassé. L'apogée est engendrée par l'album Sweet 19 blues : avec ses 3,7 millions de copies écoulées, celui-ci bat tous les records de l'époque. Les récompenses s'accumulent, Namie devient la plus jeune artiste à recevoir un Japan Award et ses concerts sont complets au bout d'une demi-heure. À 19 ans, Namie Amuro est un véritable phénomène de société. Copiée et adulée par des milliers de fans qu'on appellent les Amuraa, on la retrouve partout. Magazines, émissions télévisées, publicités (Mistio, Sea Breeze, Visee, Maxell, Nissan pour ne citer que les plus connus), goodies allant des cartes à collectionner à la panoplie d'écolier, jeux vidéos (Amuro Namie Digital dance mix sur Sega Saturn) et films ("That's cunning? Shijou saidai no sakusen!" en compagnie de Tatsuya Yamaguchi du groupe TOKIO). La particularité de Namie Amuro est d'être une artiste qui a exploré et continue d'explorer à peu près tous les genre musicaux. L'année 1997 et la sortie de l'album Concentration 20 nous le prouvent bien, passant du rock au reggae, du rap à la pop sans oublier la ballade. Can you celebrate? marque l'âge de la maturité, une Namie assagit, ce qui n'est pas pour déplaire au public qui fait de ce single la meilleure chanson de l'année.
    Pause et retour 1998-2000
     Septembre et octobre 1997 représentent une période de choc pour les médias et le public. Le premier mois, Namie abandonne sa magnifique chevelure pour une coupe très courte, il s'agit en fait de "libérer son esprit". Le mois suivant, elle annonce non seulement son mariage avec Masaharu Maruyama (alias "Sam" du groupe TRF) mais également qu'elle est enceinte de trois mois. Elle décide de faire un break d'une année et promet de revenir. Le 19 avril 1998, Namie Amuro accouche d'un petit garçon qu'elle prénomme Haruto. Le 31 décembre 1998, Namie revient lors de l'émission Kouhaku Utagussen pour chanter Can you celebrate?. Elle retrouve ses fans les larmes aux yeux et fait son come-back avec le single I have never seen. Sa popularité a baissé mais ce n'est pas ce qui prime pour la chanteuse. Malheureusement, viennent s'ajouter des événements qui ne lui font pas voir la vie en rose. Son beau-père meurt en ce début d'année et le 17 mars, jour de la sortie de Respect the power of love, sa mère Emiko Taira est assassinée. Namie Amuro pense alors sérieusement à abandonner sa carrière mais se ressaisit en se rappelant combien sa mère pouvait être fière d'elle et de ce qu'elle était devenue.

    Toi et moi, troisième single depuis le come-back et générique de fin d'un des films de Pokémon. On murmure que Namie avait tout sauf envie de chanter pour Pokémon et c'est la raison pour laquelle cette chanson ne se trouve sur aucun album. Septembre 1999. Un nouveau tournant dans la carrière de Namie puisque sort Something 'bout the kiss, un single produit par le célèbre producteur américain Dallas Austin. C'est la première fois que la chanteuse a l'occasion de chanter un vrai titre R&B. Il est vrai qu'elle a toujours adoré ce style et qu'on se rappelle très bien que déjà en 1996-97, ses clips étaient peuplés de danseurs black tandis qu'elle, s'essayait au sons groovy, rap ou reggae. (Don't wanna cry, Joy, Storm, Me love peace!!) L'année 2000 offre de nombreuses opportunités à Namie Amuro. Après la sortie de Genius 2000, la chanteuse effectue son premier concert sur un autre continent, plus précisément sur l'île d'Hawaii, un des États-Unis. On lui propose également de chanter pour le G8 devant les dirigeants des plus grandes puissances mondiales, c'est l'occasion de la sortie de Never end.
    Perte de vitesse 2001-2002
    Le 18 juillet, Namie fait la une des journaux. Depuis plus d'un an, on parlait, reparlait, ressassait la rumeur d'un éventuel divorce. Le couple Namie-Sam a démenti plus d'une fois les faits mais en juillet, le divorce est bel et bien annoncé. Officiellement, c'est un divorce à l'amiable dû à l'emploi du temps chargé de Namie. Même si la garde de l'enfant revient sur papier à Sam, Namie continue à s'en occuper puisque les ex-époux vivent toujours dans le même appartement mais à des étages différents.

    Fin 2002-début 2003 est le retour en force de Namie Amuro avec l'ambitieux projet SUITE CHIC, une collaboration de plusieurs artistes R&B/Hip-hop dont Namie est la chanteuse principale. De grands noms tels Zeebra, Dabo, Muro, Ryosuke Imai ou Michico en font partie. Dans SUITE CHIC, Namie donne une image totalement différente et plus provocante.